Quand il ne restera que nos jambes
Textes de Philippe Cloes
Avec : Philippe Cloes, Marie Jockin, Robert Schaus et Michaël Gillon
Avec la participation de Olivier Pé et Yannick Frank

ALLONS ! pressons le pas au-delà et déjà
haut de l'acquis

Raisons et compromis nous foulent en masse.
Cent ramifications s'éprennent de ta marche, nerveuses terminaisons.
Des appris tenus, tombés de tes bras à tes pieds.

pourvu que d'ici-là
le sol tremble un peu
pourvu que d'ici-là
le ciel nous crache quelques aveux

De la feuille à la scène, une démarche résolument plastique
Inscrit dans un processus d'ensemble, " quand il ne restera que nos jambes " fait un zoom sur la fraction entre la conviction et l'action.
Une thématique que Philippe Cloes, auteur et plasticien, explore déjà depuis un temps sous diverses formes : dans une installation, un recueil-cd, une série de toiles ...

Bruxelles. L'amour. A travers 20 tableaux, nous voyageons dans la ville qui a bercé les plus belles histoires d'amour. Le Sablon, les Halles St-Gery, les Beaux-Arts, la Bourse, ... ont été le décor de ces rencontres, ruptures. Comme l'écrivait un certain Jacques DEMY : " Le temps c'est de l'amour, c'est rire, c'est chanter tant que dure le jour ". Laissez-les vous emmener au pays des merveilles, des chansons et surtout du “ Happy End ”.

http://www.youtube.com/watch?v=OpzmQieycs8Interview radio NRJ

http://www.youtube.com/watch?v=3BOTG8U7pKI Présentation vidéo

Ammée Zaffer, actrice, enregistre des spots radio et télé pour subsister. Boulimique, elle s'évade en mettant son masque pour être, Zannie, candide gourmet gourmande.
Malencontreusement, suite à un licenciement déloyal, Zannie tombe dans une dépression si profonde qu'elle risque d'y perdre son âme.
Apparemment, incapable de la guérir, Ammée décide de faire un gâteau feuilleté à sa mémoire.
Zannie s'emballe pour la fabrication de pâte feuilletée. Grâce à cette entreprise, elle rêve d'éliminer la faim dans le monde et de vaincre le Noma, une maladie étrange de la planète.
L'âme secrète de l'humanité, Guitarus,veille !

http://www.myspace.com/emmaryerproductionsvidéo

Les Géométries de la fièvre

Textes d' Eric Brogniet
Avec : Géraldine Martin, Lamia Shita et Der'ken Coster
Production : Maison de la Poésie de Namur
Mise en scène : Jacques Neefs

"Les jambes des femmes sont des compas qui arpentent notre globe terrestre", les mots d'Eric Brogniet des rapporteurs qui prennent la mesure d''une fièvre qui monte, qui force les corps à se rapprocher dans une attraction fatale et ludique. Ces "Géométries de la fièvre" arrivent à point nommé pour la Saint Valentin et vont réchauffer l'atmosphère... Ne les laisser pas s'échapper sans venir en mesurer la portée, vous vous sentirez tout à coup une vocation de géomètre. Ce bon plan nous est concocté par trois comédiens qui saisissent le texte à bras le corps.
Éric Brogniet natif de Ciney est fondateur et directeur de la revue de poésie « Sources » (1987-2000, relancée sur le site Web depuis 2004) et de la collection « Poésie des Régions d'Europe » (1988-2000), il est directeur de la Maison de la Poésie et de la Langue française et du Festival international de la Poésie Wallonie-Bruxelles à Namur.
Courriel : eric.brogniet@maisondelapoesie.be
Site Internet : http://maisondelapoesie.be

Mon corps est une cavale et mon sexe
Imberbe a la douceur de ses naseaux
Confessez-vous à moi, je suis experte en introspection
Ma croupe est zébrée des traits jumeaux d’une épure
Droite et noire comme l’âme qui palpite avec une douceur d’oiseau
Sous le corset qui étrangle mon cœur
Je suis inatteignable à ces hauteurs que me font les lignes
D’un poème écrit à l’encre sombre
On ne sait plus ce qui traverse le jour avec lenteur
Avec des nuées de lait qui perlent de vous
Tandis qu’un grand silence traverse le feuillage des vitres
Que l’on entend battre au fond de l’air et de la solitude
Un sang qui sourd comme une rosée noire
Sous la lumière électrique malgré le soleil de quatre heures

(extrait d'un poème du spectacle)

Antigones
Par : Chloé Anthoine, Sarah Casellato, Vincent Doms, Mathilde Hanique, Charlotte Mattiussi, Jérémy Petrus, Wendy Piette, Camille Schotte.
Mise en scène de Jacques Neefs

Dans le monde de « La Tragédie », le mythe d’Antigone prend la place du noyau dans le fruit. C’est à partir d’elle, de son refus, de sa volonté sans concession que tout rayonne. C’est vers sa vie qu’elle est prête à sacrifier que tout converge. La loi des hommes rentre en conflit avec les règles de l’Absolu.
Depuis Sophocle Antigone continue à parler à travers l’histoire des hommes, par la bouche de nombreux auteurs (Anouilh, Brecht, Hölderlin, Cocteau, Bauchau, Ost…), par le regard d’importants metteurs en scène (Strehler…)
Ce thème nous sert de fil conducteur pour une exploration partagée à travers la littérature.

Si Giraudoux a écrit Amphytrion 38, il existe aussi une «Antigone 256 » de Jacques Cassabois ! Qu’elle soit voilée comme dans la pièce de François Ost, guerrière ou poétesse, les étudiants du Conservatoire de Bruxelles vous proposent de venir entendre son chant, sorti du fond des âges. Son chant qui traverse le temps et nous parle de notre condition d’homme et de femme, et nous donne à entendre l’Essentiel…

Après « Souriez, vous vieillissez ! » toujours en tournée,
La Compagnie du Bout du Nez,
Vous présente sa nouvelle création. La rencontre incongrue de deux femmes d’âge mûr.
L’une Octavie Bonbleid, petite bourgeoise, habitant une belle propriété, s'occupe, avec beaucoup de conviction, des affaires sociales et politiques de sa commune.
L’autre, une clocharde, errant de ville en ville, tire derrière elle un caddie qui renferme tous ses biens.
Un jour, la clocharde s’installe sur la pelouse d’Octavie.
Celle-ci tente, en vain, de chasser l’intruse.
Petit à petit, en se provoquant, en se jouant l’une de l’autre, elles se racontent, se dévoilent.
Octavie, abandonnée par son mari, finit par s’effrondrer et crie sa douleur de n’être rien.
La vagabonde, abandonnée par sa mère, rejette cette société qui lui refuse un nom et continue son errance.
Un bref instant, ces deux êtres si dissemblables, qui ont tout perdu, parcourent ensemble un petit bout de chemin.
Mais pour chacune, quelque chose a changé…