Conférence

lire Duras

Par Jacques Crickillon,

Lire Duras. Pas simple. Comme Faulkner, ou Claude Simon, ou kafka.
Comprendre Duras. Qui parle ? Et de quoi ? Où et quand ca se passe ? Qui est qui ? Qui dit quoi ?

En une soirée, texte sous les yeux, avec synthèse au tableau de nos bonnes vieilles écoles, Jacques Crickillon vous convie à découvrir les indices, à trouver ce qui n'est pas dit, à passer d'une apparente obscurité à une clarté inattendue.

Mardi 9 septembre 2003 à 20h30

P.A.F. : 8 E

 

Théâtre - Monologue
***** Création *****

Eté 80
de Marguerite Duras

Par Armand Richelet,
Armand Richelet - piano et composition
Jenna Palmers au violon
Mise en scène :
Marc Gooris
Scénographie : Sanaz Azari

Le mercredi dans «Libération», de juillet à septembre, Marguerite Duras de sa fenêtre elle observe et invente sa chronique. Elle parle de la pluie, de Trouville et des chantiers de Gdansk.
Alors que l’été, et le monde semble s’écrouler, une relation intense s’installe entre une jeune monitrice de dix-huit ans et un enfant seul…

... « Elle est avec l’enfant. Il marche un peu à côté d’elle, ils vont lentement, elle lui parle, elle lui dit qu’elle aime un enfant. Elle lui dit d’écouter ce qu’elle dit comme une histoire qui ne s’adresserait pas à lui, ou bien de l’écouter, comme il veut, elle lui dit son âge, dix-huit ans, et son nom. Il répète son nom. »

La réalité politique s’entrecoupe avec l’Histoire qui elle-même se mêle au récit d’un conte merveilleux que raconte la monitrice aux enfants…

... « Les gens ne savent plus voir le bonheur qu’est Gdansk parce qu’il est de nature révolutionnaire et que la pensée révolutionnaire a quitté les gens…. »


Eté 80… la pluie, la guerre, l’amour rythment cette fabuleuse chronique, que Marguerite Duras écrit, cet été là … l’été 80.
Un récital de parole ponctuée de musique, de piano, de pluie ...

A propos de la musique .....
Telle une onde tendre et subtile la musique accompagne les images et sensations que dégagent les mots. Rechercher la musique pour texte comme l'on recherche une caresse en Amour‚ est la quête du compositeur. Les variations du thème poursuivent et traquent le moindre instant, les événements relatés sont élargis, grandis, et accomplis par le mariage des éléments sonores. Quand le noir survient, au bout de l'annonce de la guerre ou de la révolte, les notes infiniment, retentissent, et nous bercent dans les sensations qui viennent d'être offertes.
Plus qu'un élément du décor, le pianiste et son instrument deviennent partie prenante à la trame de l'histoire, deviennent acteur et protagoniste du spectacle.


La scénographie  représente l'univers mental de l'écrivain pris entre la réalité de l'actualité et ses propres sensations poétiques. D'une part, le rideau de la scène politique - aussi luisant et transparent que les médias- ; d'autre part, le sable, celui de l'imaginaire qui envahit de plus en plus son mental. Entre eux, un vieux praticable rouillé par le temps et la pluie, donnant sur la mer, traçant une allée dans le temps.

jeudi 11, vendredi 12, samedi 13,
jeudi 18, vendredi 19, samedi 20 septembre 2003,
Reprise : vendredi 14 et samedi 15 novembre à 20h30
P.A.F. : 12 E


Ce qu'en dit la presse :
Roger Simons - www.cinemaniacs.be -Septembre 2003.
Réouverture du Théâtre Littéraire de la Clarencière dirigé par Fabienne Govaerts avec une œuvre de Marguerite Duras : " L'Eté 80 " interprétée par Armand Richelet, jeune premier au profil romantique, à la fois comédien, musicien (trompette classique, piano, violon, guitare) et compositeur. Il apporte tout son enthousiasme, sa passion, sa chaleur humaine et son talent dans la narration de ce texte de Duras, publié aux Editions de Minuit .

-Qu'est-ce qui vous a décidé à monter ce spectacle ?
Armand Richelet : Cela nous dépasse, Marc Gooris et moi-même. C'est le texte qui nous choisis et non le contraire. Ici, cette magie était là. Nous connaissions Eté 80 depuis 1990, et depuis ce moment nous avions le souhait de le monter. C'est le temps qui a fait son office et nous a poussés jusqu'au bout et nous, nous sommes dépassés.
Le spectacle est la reproduction du texte original de Duras mais avec des coupes (question de longueur) établies par Marc Gooris et Armand Richelet .

Armand Richelet : L'Eté 80 est le monde d'aujourd'hui, décrit il y a 20 ans, le monde de tous les jours : sa douleur, son bonheur, son amour. La mort aussi. Cette mort qui fait de la vie quelque chose d'absurde ! Non, moi, je ne crois pas... mais peut être que d'autres ont raison. ....
Ce spectacle est une aventure. C'est avec une émotion continue, exprimée avec une poésie omniprésente que Margueritte Duras retranscrit avec à la fois les évènements marquants et son regard sur ceux ci. L'Eté 80 est un texte de caractère, d'humanité non complaisante mais vive et dure. Il est réel. Tout comme l'amour de cette jeune fille sur la plage pour l'enfant qui se tait.

Un texte pas évident du tout à dire, ni à interpréter. Armand Richelet nous apporte toute sa fraîcheur , son allant, son exaltation, son talent. Il nous émeut et nous plonge dans un climat d'une grande poésie qui rejoint totalement celui de Marguerite Duras.
Sa composition musicale est très expressive. Il la joue au piano pendant qu'une voix (la sienne) diffusée par haut-parleur, continue le récit .
Armand Richelet à propos de sa composition musicale : J'ai écrit cette musique pour la chanter dans le texte. Avec des mots, des notes et la pluie de cet été-là . Je voulais mettre au service de ce texte tout ce que je pouvais lui donner de moi. Ma voix, mes sentiments et plus encore ceux que je ne peux dire et ne saurai jamais exprimer sinon à travers les reflets de la musique créée.

Marc Gooris fait se déplacer l'acteur avec intelligence, le met en situation, imprégnant au récit beaucoup de vie . ... La scénographie de Sanaz Azari représente l'univers mental de l'écrivain pris entre la réalité de l'actualité et ses propres sensations poétiques. D'une part, le rideau de la scène politique, aussi luisant et transparent que les médias ; d'autre part, le sable, celui de l'imaginaire qui envahit de plus en plus son mental. Entre eux, un vieux praticable rouillé par le temps et la pluie, donnant sur la mer, traçant une allée dans le temps.
En scène : le piano blanc du théâtre, une chaise, un ponton, un transat, du sable…
Des éclairages doux réglés par Geoffrey Dressen se joignent à l'atmosphère régnante .
En fin de récit, une violoniste (Jenna Palmers) entre en scène jouant un adagio écrit toujours par Armand Richelet .
Un beau moment de poésie, que l'on soit ou non adepte de l'oeuvre de Marguerite Duras .
(Propos d'Armand Richelet et Marc Gooris - Texte Marguerite Duras Eté 80 .

Roger.simons@skynet.be C/O cinemaniacs@theatre.be


Extrait choisis :
… Si mauvaise était la mer, continue la monitrice, que l'Amiral Système coula, que tout périt de l'Amiral Système et les gens et les biens, sauf lui, cette espèce de petit David, et figurez-vous qu'un requin passe par là, qu'il le voit nageant et pleurant et allez voir ce qui se passe dans la tête de ce requin ce jour-là. Il dit à David : allez, monte sur mon dos petit enfant, je vais te mener à une île déserte. Et les voilà partis tous les deux et le requin raconte à David qu'il connaît bien l'endroit parce qu'il fait la police pour le compte des bancs de harengs dans les ports de Long Island et de Nantucket et qu'il en a vu des naufrages, oh qu'il en a vu …

… La jeune monitrice est venue près de l'enfant. Et il a ouvert les yeux. Tu dormais? Il dit qu'il ne sait pas bien. Tu as quel âge ? Il a six ans et demi. La monitrice le regarde avec intensité et elle lui sourit elle aussi : on est obligé de raconter des histoires aux enfants, tu le comprends ? Il fait signe que oui. La monitrice continue à le regarder, ses lèvres tremblent. Je peux te faire un baiser? Il sourit, oui, elle peut. Elle le prend dans ses bras et elle embrasse très fort ses cheveux, respire de toutes ses forces le parfum du corps de l'enfant. Elle a un sanglot, desserre ses bras de l'enfant, attend que l'émotion la quitte, et l'enfant attend avec elle que cesse cette émotion .


… J'essaie de téléphoner à des amis anciens, personne n'est là, il n'y a personne nulle part. Les gens ne savent plus voir le bonheur qu'est Gdansk parce qu'il est de nature révolutionnaire et que la pensée révolutionnaire a quitté les gens. Je téléphone aux Renseignements, je demande le nom exact de la compagnie aérienne polonaise. Un jeune homme répond presque aussitôt : les Lignes Aériennes Polonaises, il me donne l'adresse et le numéro de téléphone. Il me dit : vous n'aurez pas de place dans les avions pour Gdansk, ils ne veulent pas qu'on aille voir.

… Gdansk, non, presque personne ne peut voir ce qu'est Gdansk. Tout à coup la vérité éclate : presque personne n'est encore capable de ressentir le bonheur de ce qui se passe à Gdansk. Je suis seule, et dans ce bonheur. Je suis dans une solitude que je reconnais, qu'entre toutes nous reconnaissons, sans recours aucun , irrémédiable, la solitude politique. C'est ce bonheur que je ne peux dire à personne qui m'empêche d'écrire .

… Dans quatre jours, la dernière colonie de vacances va quitter la ville. La mer est très basse en ce moment, elle est très loin, de la chambre noire je la vois bien, et elle laisse derrière elle des lacs, des îles, des archipels noyés de brume, des pays entiers de sables gorgés d'eau…

… Nous approchons de l'équinoxe de septembre, nous approchons de la fin de l'été. La mer est changeante, l'espace d'une nuit elle est mauvaise et puis brusquement au matin la voici de nouveau calme, elle redevient bleue et se remplit à nouveau de voiles blanches et de soleil. Les pétroliers sont de nouveau là, en file indienne devant les falaises blanches d'Antifer .


 
Théâtre - Monologue
***** Création *****

Fracas d'amours fracassées

de Marguerite Yourcenar

Par Sylvie Rigot,
sous l'oeil attentif de Charles Kleinberg

Textes issus de " feux " recueil de poèmes d'amour écrit en 1935; plus exactement de proses lyriques reliées par le thème de l'amour. Amour qui s'impose à sa victime comme son destin ...
Thème éternel, rebattu que Yourcenar explore à travers un travestissement anachronique d'histoires ou de légendes appartenant à l'origine - et en majorité - à la Grèce antique.

Sylvie Rigot vous offre ainsi d'être à votre tour juges de Clytemnestre et de son crime, ainsi que spectateurs du vertige de Satpho.

Jeudi 25, Vendredi 26, Samedi 27 septembre 2003 à 20h30
P.A.F. : 12 E

Entrée gratuite le 27 septembre sur réservation à l'occasion de la Fête de la Communauté française de Belgique.

Conférence

Albert Camus,
homme de sens

Par Jacques Cels,

Voilà un titre à comprendre à partir des deux Acceptions de son dernier mot.
Du sens, Camus n'a jamais cessé d'en chercherà travers son oeuvre pour nous permettre de ne pas baisser les bras devant l'insensé. Oui, il écrit pour nourrir tout esprit enclin à philosopher.
Mais en même temps ce romancier-poète est à nul autre pareil un homme des sens. Les perceptions sensorielles lui sont primordiales : un paysage, une baignade, un chant d'oiseau, un café savouré sur une terrasse ... En somme, sous sa plume, le corps n'est pas moins ouvert ni en éveil que ce dont il ne serait que la simple enveloppe.

Le tout donne un mélange de révolte contre le monde avec ses laideurs du moment et d'adhésion sans frein à ses non moins manifestes beautés de toujours.

Mardi 30 septembre 2003 à 20h30
P.A.F. : 8 E

 

Théâtre - Monologue
***** Reprise *****

L'Etranger
de Camus

par : Marc Gooris

le roman :
Si elle n’est pas la première oeuvre publiée, l’Etranger est néanmoins la première oeuvre connue du grand public. Quatre mois à peine séparent la rédaction de l’Etranger du Mythe de Sisyphe : Les questions que soulève l’ouvrage de philosophie agitaient donc vraisemblablement l’auteur lors de la rédaction du roman.
Si on s’arrête à l’histoire - à l’anecdote - nous pourrions résumer le roman de cette façon : le jeune Meursault est un petit employé de bureau algérois, pauvre et solitaire. Au début du roman, il apprend le décès de sa mère à l’asile de vieillards. Au retour de l’enterrement, il retrouve ses habitudes et ses voisins, Céleste, Asson, le vieux Salamano, enfin Marie Cardona, une dactylo qui a travaillé avec lui autrefois. Une idylle se noue entre les deux jeunes gens. Marie devient la maîtresse de Meursault. Un peu plus tard, Meursault fait la connaissance d’un certain Raymond Sintès qui devient son copain et l’emmène à la plage. Querelles avec des arabes; bagarre, Raymond prête son revolver à Meursault qui tue l’Arabe.
Après son arrestation, Meursault va passer une année en prison en atttendant son procès. Parce qu’il a fait preuve d’indifférence à l’enterrement de sa mère, qu’il est allé voir un film comique avec une femme le lendemain, qu’il ne regrette pas vraiment son crime et qu’il ne croit pas en Dieu, Meursault est condamné à la peine de mort.
L’apparente indifférence de Meursault va se transformer au cours de son procès en une révolte presque métaphysique qui éclate juste avant son exécution.

 
L'Etranger
représentations les 2, 3, 4, 9, 10 et 11 octobre à 20h30.
Théâtre Littéraire de la Clarencière
rue du Belvédère 20 - 1050 Bruxelles
du 02/10/2003 au 11/10/2003

Ce qu'en dit la presse :
Après Marguerite Duras et Marguerite Yourcenar, ce Théâtre Littéraire de la Clarencière conduit par Fabienne Govaerts poursuit sa quête des grands écrivains , en choisissant cette fois Albert Camus .
L'œuvre de Camus " L'Etranger " a été adaptée pour le théâtre par Marc Gooris qui s'est mis en scène pour nous dire le texte émouvant de l'auteur disparu en 1960 à la suite d'un accident de voiture . Il avait 47 ans .
Marc Gooris a joué cette pièce à une voix devant des publics belge, québécois, français, suisse, et allemand . A chaque fois, il a recueilli un énorme succès mérité .
L'acteur s'adresse aux spectateurs durant le procès, les prenant à témoin en tant que juré .
" Troublant et fascinant " ( Voir-Montréal)
" Marc Gooris nous fait revivre ce procès d'une intensité poignante. Le moindre mouvement de l'acteur, précis , est d'une rigueur implacable dans sa révolte qui s'affirme. " (Journal de Saône et Loire 2003)
Si " L'Etranger " n'est pas la première oeuvre publiée, elle est néanmoins la première oeuvre connue du grand public. Quatre mois à peine séparent la rédaction de l'Etranger du Mythe de Sisyphe : les questions que soulève l'ouvrage de philosophie agitaient donc vraisemblablement l'auteur lors de la rédaction du roman .
Marc Gooris (adaptateur, metteur en scène et comédien) : Si on s'arrête à l'histoire - à l'anecdote - on pourrait résumer le roman de cette façon : le jeune Meursault est un petit employé de bureau algérois, pauvre et solitaire. Au début du roman, il apprend le décès de sa mère à l'asile de vieillards. Au retour de l'enterrement, il retrouve ses habitudes et ses voisins, Céleste, Masson, le vieux Salamano, enfin Marie Cardona, une dactylo qui a travaillé avec lui autrefois. Une idylle se noue entre les deux jeunes gens. Marie devient la maîtresse de Meursault. Un peu plus tard, Meursault fait la connaissance d'un certain Raymond Sintès qui devient son copain et qui l'emmène à la plage. Querelles avec des Arabes; bagarre. Raymond prête son revolver à Meursault qui tue l’arabe .
Après son arrestation, Meursault va passer une année en prison en attendant son procès. Parce qu'il a fait preuve d'indifférence à l'enterrement de sa mère, qu'il est allé voir un film comique avec une femme le lendemain, qu'il ne regrette pas vraiment son crime et qu'il ne croit pas en Dieu, Meursault est condamné à la peine de mort .
L'apparente indifférence de Meursault va se transformer au cours de son Procès en une révolte presque métaphysique qui éclate juste avant son exécution . -Vous avez voulu mettre en exergue, seul en scène, le personnage de Meursault ?
Marc Gooris : Le roman de Camus est écrit à la première personne . J'ai opté pour la forme du monologue pour deux raisons : premièrement, les événements, les différents personnages et leurs paroles sont chaque fois rapportés par le héros lui-même. Ensuite, nous croyons qu'en ne rapportant les événements que par le point de vue de Meursault, nous restons plus proches de l'oeuvre originale tant au niveau du texte qu'au niveau de sa signification .-Vous situez l'action à Alger sur une plage proche de cette ville ainsi que dans la cellule de Meursault ?
Marc Gooris : Effectivement. L'action du roman se passe presque entièrement à Alger et sur une plage. Et également dans la cellule de Meursault, qui est aussi l'espace de sa mémoire. Il peut donc recréer les lieux des différents événements de sa vie.
Dans sa cellule, un homme, seul, attend son exécution. A l'aube , il sera décapité. En cette nuit ultime, il se remémore sa vie. Il revoit sa mère, l'enterrement de celle-ci, Marie qu'il a aimée, ses amis. Il revoit aussi l'enchaînement des circonstances qui l'ont amené à tuer un homme, par hasard. Mais comprendra-t-il qu'il est condamné, non pour son crime mais parce qu'il pense différemment de la société qui le juge? Ses bourreaux ont décrété qu'il était étranger. Cela mérite-t-il la mort ? Et lui, du fond de sa cellule, quel regard porte-t-il sur cette société et ses valeurs ? Se révolte-t-il ? Quel est son dernier cri? Pouvons-nous l'entendre ?
Voilà certes un sujet intéressant qui est toujours d'une actualité brûlante, magnifiquement défendu par Marc Gooris, à la présence scénique d'une grande force. Un être mystérieux, secret, vibrant, entrant avec dextérité dans la peau de son personnage.
Et puis , il y a Albert Camus, romancier - poète qui fut à nul autre pareil un homme des sens .
Roger Simons,

 

Jeudi 2, vendredi 3, samedi 4,
jeudi 9, vendredi 10, samedi 11 octobre à 20h30




PAF : 12 €


 

Théâtre
***** Création*****

La Joconde
de Hervé Le Tellier

par Catherine Decrolier et Thierry Dutoit, Xavier Dujardin
Mise en scène : Jean-François Brion

C’est le plus célèbre tableau du monde ! Mona Lisa del Giocondo, La Joconde,
panneau de bois peint par Léonard de Vinci entre 1500 et 1503.
Elle coule désormais des jours heureux au troisième étage du Musée du Louvre.
On peut voir ça comme ça...
Mais on peut voir ça autrement, tant d’avis divergent, en voici un :
... Au XVIe siècle, Dieu créa le bleu ciel et la terre de Sienne.
Or la terre de Sienne était vague et vide, les fusains couvraient la toile,
l’esprit blanc de Dieu planait sur les eaux-fortes.
Dieu dit : “ Que la peinture soit ” et la peinture fut.
Dieu vit que la peinture était bonne, et Dieu sépara la peinture et les fusains.
Dieu appela la peinture “ tableau ” et les fusains “ esquisses ”.
Il y eut un peintre et il y eut un chef-d’œuvre : première Joconde...

Exercices de Style, ça vous dit quelque chose ?
99 variations littéraires sur l’histoire d’un gars qui prend le bus S. Un classique de la littérature dont fut tiré un spectacle à succès. En 1997, pour commémorer le cinquantième anniversaire de la parution des Exercices de Style, Hervé Le Tellier commet un charmant opuscule intitulé Joconde jusqu’à cent.
Ce sont, vous l’aurez compris, 99 variations littéraires sur le plus célèbre sourire énigmatique de l’histoire de la peinture.

En 2002, l’ami Le Tellier remet le couvert avec Je roconde jusqu’à cent. Au total, près de 200 textes qui parlent avec humour, poésie ou érudition du plus célèbre tableau du monde.
Hervé Le Tellier est mathématicien, journaliste, consultant industriel, critique culinaire, enseignant, papou à France-Culture, écrivain et oulipien. C’est dire qu’il publie des livres et est membre de l’Oulipo, l’Ouvroir de Littérature Potentielle créé par Raymond Queneau.


Mercredi 15, jeudi 16, vendredi 17, samedi 18,
Mercredi 22, jeudi 23, vendredi 24, samedi 25 octobre à 20h30

P.A.F. : 12 E

Théâtre - dramatique

***** Création *****

Apocalypses
de Pascal Vrebos

par Nathalie Berckmans et Valérie Salme
Mise en scène : Bryan Brignano

« … Il n’y a qu’un fragile silence traversé entre deux êtres sur ce qui ne peut être dit « …
Portrait de vies parsemées d’ « apocalypses « .
Peut-être que certaines parcelles de la vie des personnages sont des petits miroirs de vos vies ?

A propos de la musique :
Faisant partie intégrante du texte, la musique évolue avec les angoisses, les colères, les sourires des personnages.
A chaque personnage son leitmotiv, à chaque personnage son instrument ...


Les mardi 28, mercredi 29, jeudi 30, vendredi 31 octobre 2003 à 20h30

P.A.F. : 12 E

Théâtre
***** Création *****

L'Audition

de Jérôme de Warzée

Avec Jérôme de Warzée et Alexandre von Sivers
Mise en scène : Michel de Warzée

Il est venu pour l'Audition ! Il est inquiet car il sait que ses bases techniques sont rudimentaires et son expérience nulle. Il sait aussi qu'il va donner la réplique à un monstre sacré, un tragédien hors pair qui, toute sa vie, s'est donné corps et âme à provoquer pitié ou terreur par les éblouissants spectacles des passions humaines que ce comédien chevronné a lui-même mis en scène chez lui, dans le théâtre portant son nom.

Et il sera jugé par ce bourreau de travail qui a fait de l'intransigeance et de la rigueur les deux socles sur lesquels tout comédien se doit de s'appuyer.

Et puis il a peur un petit peu, car ce soir, il sait qu'il n'est pas attendu ...

Mercredi 19, jeudi 20, vendredi 21, samedi 22,
mercredi 26, jeudi 27, vendredi 28, samedi 29 novembre 2003 à 20h30
P.A.F. : 12 E

Théâtre
***** Création *****

Récital de poésie

Carte blanche à Charles Kleinberg

Par : Valéria Becerra, Lucile Clairembourg, Sophie Dewulf,
Catherine Nowak, Anaëlle Snoeck,
Aurélio Mergola, Gauthier de Fauconval, Dimitri Fomasari, Armand Richelet et Mychaël Parys
Mise en scène : Charles Kleinberg

Pour la préparation des fêtes de fin d'année, Charles Kleinberg a réuni quelques-uns des meilleurs résultats des conservatoires.
Promenade à travers les styles, les époques, les atmosphères, vous balladant du sensible au drôlatique à la rencontre d'auteurs tels que Clément Marot, La Fontaine, Baudelaire, Musset, Proust, Apollinaire, Maupassant, James Ensor ou plus proches de nous tels : Coppens, Brel, Norge ou Jacques Crickillon.

Venez nombreux applaudir ces jeunes talents...
Ceux qui demain se retrouveront sur toutes les scènes et que vous aurez eu la chance de découvrir avant tout le monde !

Avec l'appui de Madame Françoise Dupuis, ministre de l'Enseignement Supérieur artistique.

Jeudi 4 , vendredi 5 , samedi 6,
jeudi 11, vendredi 12, samedi 13 décembre 2003 à 20h30

P.A.F. : 12 E

Théâtre musical
***** Création *****

Le grand Cabaret macabre

Par Céline De Geyter, Elsa Erroyaux et Mychaël Parys
Mise en scène : Tristan Moreau

Scénographie et costumes : Ludwig Moreau
Au piano : Benoît Paradis

- cabaret : non masculin (du picard " cambrette " )
1.débit de boisson
2.établissement où l'on peut assister à un spectacle et consommer des boissons, manger, danser - par extension spectacles joués dans ces établissements.

- macabre :
adj. (altération de Macchabées, héros biblique dont le culte se rattachait à celui des morts; ou de l'hébreu "m'qabber" enseveli) qui évoque la mort ou des choses funèbres !...

Retrouvez la joyeuse équipe de " Les plus Courteline...sont les meilleures " dans ce spectacle tout aussi délirant où strass et paillettes rivaliseront avec les plus sombres étoffes et dont nous espérons que vous sortirez morts ... de rire ! Chansons et rictus seront au rendez-vous.
Frissonnez, grelottez, tremblez ! Quoi de mieux à faire en attendant le père Noël !


Mardi 16, mercredi 17, jeudi 18,
vendredi 19, samedi 20 décembre 2003 à 20h30

P.A.F. : 12 E

Concert
***** Création *****

Jazz Jungle

Par Hagen Williquet, (guitares)
et
Michel Vrydag (basse)
et
Bruno Groslet (saxophone)



JAZZ ! Monde bouillonnant de vie où le musicien affirme sa personnalité en adaptant son jeu à celui de son partenaire !
JAZZ ! L'Art d'improviser ensemble ne s'improvise pas.
JAZZ ! Un monde dense et profond qui réclame ses explorateurs !
Deux jeunes lions marchant sur les pistes ardues de ce monde sauvage vous invitent à partager leur quête une paire d'heures. Ils vous joueront des morceaux de Wayne Shorter, Jo Anderson, Thelonius Monk, ainsi que des compositions personnelles.
Jazz !!!


Jeudi 8, vendredi 9, samedi 10 janvier 2004 à 20h30

P.A.F. : 10 E - étudiant : 8 E

 

 

 

Contes japonais
***** Création *****

Histoires au pays du soleil levant

Par Pascal "Mitsuru " Guéran, comédien-conteur
accompagné par
Jacques Delvaux (guitare, shamisen, percussions ...)
et Pierre Coulon (flûte, shakuhachi, percussions ....

 

Il s'agit d'un " voyage " à travers des histoires du Japon traditionnel.
Ce voyage commence avec des histoires de samouraïs. Ce ne sont pas des récits guerriers, mais plutôt des applications de l'esprit de ces Arts, que l'on appelle improprement " martiaux " (en référence occidentale à Mars, dieu de la guerre !).
On y voit déjà pointer le " regard " du zen.
Justement, le voyage se poursuit par des histoires malicieuses tirées de la tradition zen. On y découvre que le monde des apparences est souvent trompeur.
D'ailleurs, comme pour le confirmer, le spectacle se termine sur des contes traditionnels qui introduisent la dimension fantastique et merveilleuse au sein d'un univers de préoccupations quotidiennes. C'est là que l'on est surpris par un monde très " particulier " où des animaux peuvent prendre apparence humaine... où les humains côtoient les esprits ...!


Jeudi 15, vendredi 16, samedi 17 janvier 2004 à 20h30

P.A.F. : 12 E

Conférence
***** Création *****

Colette

par Christophe Van Rossom

Quelqu’un qui écrit : " Le vice est le mal que l’on fait sans plaisir " ne peut pas être ignoré, car il appartient à une lignée d’écrivains qui pensent.
Or ce n’est pas Sade qui a prononcé cette phrase, c’est Colette. Et si l’on ne songe pas de prime abord à elle, c’est parce que l’on n’a pas dit assez d’elle qu’elle pensait. Et qu’elle était – en une fin de siècle, d’abord, mais tout de même fort longtemps après – demeurée, en dépit des honneurs, certes, un écrivain en marge. Un écrivain en quête de son espace propre où tout fût dicible, pensable. Un auteur enfin qui estime que cette tâche est la première qui doit compter aux yeux de l’écrivain véritable, ce qu’elle est non seulement pour avoir inventé une liberté d’être, mais aussi un ton sinon peut-être une forme…
A travers les lectures croisées de deux livres, Le pur et l’impur, et La Naissance du Jour, partons donc sans attendre à la découverte de celle qu’un écrivain aussi rare et exigeant que Quignard compte parmi ses maîtres quant au ton !


Le mardi 27 janv
ier 2003 à 20h30

P.A.F. : 8 E

Théâtre
***** Création *****

 

Colette en sa maison

par Marie-Claire Beyer

Colette en ses souvenirs, ses interrogations, ses incertitudes et ses émerveillements.

Marie-Claire beyer raconte Colette à travers les oeuvres mêmes de l'écrivain.
Depuis son enfance, avec la vivante présence de Sido, sa mère, dont l'influence fut si considérable jusqu'à ce momentde la vie où si fréquemment le passé cotoie le présent.
la sensibilité et la subjectivité jouent un rôle tout à fait essentiel dans ce spectacle.
On y retrouve une révoltée physiquement attachée à ses racines, une romanesque lucide, une sensuelle ascétique.

Les jeudi 29, vendredi 30 septembre à 20h30
Le dimanche 1er février à 16h00
Les jeudi 5, vendredi 6, samedi 7 février 2003 à 20h30

P.A.F. : 12 E

 

De l'usage de pouvoirs particuliers !

Par Agnès Bouvel, Ecrivain et Diseuse
accompagnée de
Paul Monville, à la flûte traversière

En question : Le nez fait la loi - l'Orage apprivoisé - La Tête dans les étoiles - récits extraits du recueil L'Enfant du Tage publié chez Weyrich edition.
Les personnages évoluent à travers des décors familiers. Mais, les dénouements imprévisibles et fantastiques apportent au texte une réelle singularité. Ici, pas de légendes, pas de traditions orales rapportées. Tout est créativité dans l'écriture, observation pénétrante des sentiments humains restitués avec émotion, élégance, humour.
Paul Monville accompagne le parcours conté de variations et d'improvisations à la flûte traversière. Il a obtenu à l'issue d'études au Conservatoire Royal de Musique de Liège, un prix de flûte traversière et de musique de chambre et l'équivalent au Rijksconservatorium de Maastricht.


Vendredi 20 février 2004 à 20h30

P.A.F. : 10 E


Ce qu'en dit la presse :

Le Soir du 16 juin 2003 - Rubrique Théâtre : les rendez-vous bruxellois.

L’inventrice des Contelles n’a pas besoin de sondages …

Elle a commencé sa carrière avec des études de marché, par nécessité plutôt que par réelle volonté. Elle se tourne aujourd’hui vers la littérature comme elle en avait toujours rêvé. Elle, c’est Agnès Bouvel, « 50 ans et plus » comme on dit dans les sondages : Liégeoise d’origine, Bruxelloise depuis presque quarante ans.
Si c’est en effet dans la Cité ardente qu’Agnès a suivi des études en sciences sociales, c’est dans la capitale qu’elle a dû se rendre pour trouver du travail, plus précisément dans le secteur de l‘économie et l’étude du comportement des consommateurs.
Sa soif d’apprendre la conduira encore à l’ICHEC, puis en France pour une formation aux techniques de créativité en marketing.
« Avant de créer ma propre société et d’appliquer ces méthodes dans des discussions de groupes », poursuit -elle. « J’ai ainsi testé les premiers effets sur la population d’une campagne de prévention du SIDA, l’impact du self - bank, celui d’un kit d’informations sur la drogue… »
Sa nouvelle œuvre l’Enfant du Tage paraîtra en octobre
Une façon détournée pour cette amoureuse des contacts humains de replonger dans le social, sa première vocation.
« En réalité, c’est le verbe qui m’intéressait », confie-t'-elle pourtant. Agnès Bouvel reviendra donc vers cette carrière littéraire à laquelle elle avait toujours cru, se remettant à étudier, à suivre des ateliers d’écriture, des stages de contes, avant d’elle-même commencer à écrire et d’inventer les « contelles ».
« On me parlait de conte, de nouvelles, ce n’était ni l’un ni l’autre. Mes contelles sont de courts récits qui tournent autour d’une rencontre entre deux personnages que j’ai croisés le plus souvent et dont j’ai retiré un trait marquant ». Et d’ajouter : « S’accrochent à cela des éléments de ma vie, qui deviennent des scénarios, des intrigues, qui sortent ensuite du quotidien et dérapent dans l’insolite et le fantastique, dans un merveilleux psychologique… Le conte permet de corriger la vie, pour moi de punir le méchant et de récompenser le gentil».
On y retrouvera le tempérament d’Agnès, son refus de la vanité, du snobisme, de la trahison, de la superficialité et de la malhonnêteté. Et cela donnera L’Eté sorcier , son premier recueil publié en 2002, avant un CD de conte Terre enchantée parrainé par les Réserves Naturelles de Belgique (RNOB).
Élève insatiable, Agnès suivra des cours de déclamation et d’expression lyrique pour lire ses contelles en public, accompagnée d’un flûtiste. Et d’insister : « Un public d’adultes, c’est à eux que je m’adresse ».
Mais déjà sommeille en elle « L’Enfant du Tage » qui paraîtra en octobre. Et Agnès Bouvel rêve secrètement de romans. Moins sortilège, moins métamorphose. Toujours poétique. Toujours aussi charmants.
Géraldine Kamps
Récital
***** Création *****

Cabaret Yiddish

Par le trio Yiddishe Folliè
Nadine Wandel
,
comédie et chant
Benjamin Erlich, au piano

Jean-Pierre Debacker, à la clarinette


Le trio Yiddishe Folliè propose un répertoire émouvant, drôle, surprenant.. Il aborde entre-autre les rives musicales issues du chant de cantor.
Il a aussi concocté un " tcholent ", un pot-pourri serti des succès universels comme " jalousie " à la saveur yiddish.
Nadine Wandel a baigné son enfance durant dans le yiddish. Elle le restitue aujourd'hui dans la chaleur et la ferveur de sa voix.
Yiddishe Folliè voudrait rendre ainsi hommage à tous ceux qui envers et contre tout ont légué ce précieux héritage qu'est la culture yiddish.…


Mercredi 18 et jeudi 19 février 2003 à 20h30

P.A.F. : 12 E

 

Récital de chansons
***** Création *****

Poètes, vos chansons !

Par Enea Davia, comédien et chanteur
accompagné de
Roger Hindricq, au piano



Léo Ferré hurlait « Poètes, vos papiers ! », Enea Davia nous dit :
« Poètes, vos chansons ! ».
En effet, après avoir joué son one-man show poético-humoristique « C’est pas facile la vie à deux… ! ? ! », Enea nous revient avec un récital de chansons… mais pas n’importe lesquelles… Il nous chantera les poètes.
Seront au rendez-vous Jacques Prévert, Charles Baudelaire, Robert Desnos, Nazim Hikmet, Paul Eluard, Guillaume Appolinaire,… et même Jacques Crickillon.
Amis de la poésie et de la musique, nous vous attendons nombreux…


« Tout homme bien portant peut se passer de manger pendant deux jours –
de poésie, jamais » Charles Baudelaire.


Jeudi 4, vendredi 5, samedi 6 mars,
jeudi 11, vendredi 12, samedi 13 mars 2004 à 20h30

P.A.F. : 12 E

 

Récital de poésie
***** Création *****

Pour le meilleur et pour le pire ... !

Par Stéphanie Blanchoud et
Mychaël Parys


Ces deux jeunes comédiens talentueux vous feront partager les plus belles lettres d'amour... ou de rupture ... à travers des situations du quotidien de chaque couple !!!
Un spectacle touchant, drôle et plein d'amour où ils reprendront - entre autres - des lettres d'amour de grands auteurs de la littérature, à travers toutes les époques, mais aussi quelques sketchs mettant en scène des couples qui s'aiment ou se déchirent !

Ils parcoureront ensemble avec tendresse les oeuvres de Musset, Sand, Lamartine, Hugo, Shakespeare..., pour donner naissance à la plus éclectique histoire d'amour ... pour le meilleur ... et pour le pire ?

Amis de la poésie et de la musique, venez nombreux…


Jeudi 25, vendredi 26, samedi 27 mars à 20h30

P.A.F. : 12 E

 

Récital de poésie
***** Création *****
Conférence
*** création ***

Belgique : terre de poésie

par Jacques Crickillon

Belgique : terre de poésie... ! Dès la fin du 19ème siècle, la " jeune Belgique " donne une brassée de hauts poètes : Verhaeren, Maeterlinck, Van Lerberghe (nos symbolistes), Nougé, Moerman, Scutenaire (nos surréalistes) et puis, dans l'après guerre Marcel Thiry, André Miguel, et ce géant maudit de Pierre della Faille, et aujourd'hui Yves Namur, Liliane Wauters, Eric Brogniet, Tristan Sautier ...
Comprendre cette spécificité - poète belge de langue française - voilà qui exige un question-nement en profondeur sur nous-mêmes au sein de ce pays qui n'a eu de cesse de se niveler culturellement.

Lundi 13 septembre 2004 PAF 8 €

Récital de poésie
*** Création ***

Un peu de tout ! ...

par Adèle Cooken et Catherine Nowak
Mise en scène : Michel Wright

"ô coeurs ! Mon coeur, le tien, le leur, le nôtre, qui se défait en moi pour donner un poème, personne ne me demande jamais ce que je fais de mon temps, donc je ne le dis pas. Je vis, je vis, je me moque du temps que le temps détruit, respirer, seulement respirer. Est-ce que l'air sent qu'on le touche quand on le prend en bouche et qu'on le mâche comme un bonbon brillant ? Etre réveillée, mensonge, rêve de tous les vivants. Je suis un grand seigneur du domaine maudit"…
Goûtez à l'univers des auteurs surréalistes et contemporains de nos contrées.

Jeudi 16, Vendredi 17, Samedi 18 septembre à 20h30 PAF 12 €

Cabaret
*** Création ***

Cabaret Yiddish
par le quatuor Yiddishe Folliè


Par : Nadine Wandel ,chant - Benjamin Erlich, piano
Jean-Pierre Debacker, clarinette - Pierre Boigelot, contrebasse

Répertoire émouvant, drôle, surprenant qui aborde les rives musicales issues du chant de Cantor. Nadine Wandel a vécu son enfance en yiddish. Elle nous le restitue aujourd'hui dans la chaleur et la ferveur de sa voix. Ce voyage sera agrémenté de textes d’auteurs traditionnels dont : Bergholtz, Kisselgof, Lebedeff, Gerro, Zeitlin et Kotliar dans les deux langues. Yiddishe Folliè voudrait rendre ainsi hommage à tous ceux qui envers et contre tout ont légué ce précieux héritage qu'est la culture yiddish.…

Vendredi 24, Samedi 25 septembre à 20h30 Dimanche 26 à 17h00 PAF 12 €

Théâtre
*** Reprise ***

L'étranger
de Camus

par Marc Gooris

« Gooris nous offre le texte de Camus sur un plateau. S’adressant à nous durant le procès, il fait de chaque spectateur un juré. Troublant et fascinant. » (Voir – Montréal)

« (…)c’est tout le trajet dans sa mémoire, pour sa propre compréhension de lui-même que Marc Gooris fait vivre d’une intensité poignante. (…) Le moindre mouvement de l’acteur, précis, est d’une rigueur implacable dans sa révolte qui s’affirme. Superbe prestation pour la 200e représentation.» (Journal de Saône et Loire 12/04/03)

27 septembre au 1er octobre 2004 (horaire variable) PAF : 12 €

One-man-show poético humoristique
*** Création ***

C'est pas facile la vie à 2 ... !?

par Enea Davia

La nature humaine... Pourquoi ces animaux dotés d'intelligence, passent-ils leur temps à se déchirer ? Qu'est-ce que l'amour ? Rime-t-il nécessairement avec toujours ? Voici la question posée...
Depuis la nuit des temps, les auteurs penchés sur ce thème ont été productifs. Dans cette promenade littéraire du Moyen-Age à nos jours agrémentée de chansons, le ton général est humoristique voire grinçant de temps à autre mais les textes graves, tendres ou poétiques nous permettent d'apprécier les diverses facettes du jeu d'acteur d'Enea.

Jeudi 7, Vendredi 8, Samedi 9,
Jeudi 14 , Vendredi 15, Samedi 16 octobre 2004 à 20h30

One-man-show poético humoristique
*** Création ***

Anthologie - Titre improbable !?

par Marc Gooris - comédien,
Hagen Williquet - guitares et Jérémy Piron - batterie.
Mise en scène : Jora Ivanov

Anthologie, c’est l’histoire d’un homme sur son chemin de Damas.
Anthologie, c’est Ronsard, Villon, Verlaine, Rimbaud, Hugo, De Nerval, Aragon,…
Anthologie c’est une création.
C’est aussi une basse, une guitare et une batterie. Trois musiciens issus de la jeune scène jazz belge. C’est un acteur qui chante. C’est aussi un auteur contemporain au service de la poésie classique.
Mais ce n’est pas un concert.
Ce sont des artistes conscients mettant le rythme poétique classique sur un rythme musical moderne, le rythme de l'expérience tutélaire sur le rythme du tâtonnement d’aujourd’hui.
C’est à voir. Et a entendre !

Jeudi 21, Vendredi 22, Samedi 23 octobre 2004
Jeudi 28, Vendredi 29, Samedi 30 à 20h30 PAF : 12 €



Théâtre
*** Reprise ***

Fracas d'Amours Fracassées
d'après " Feux " de Marguerite Yourcenar
Adaptation de Sylvie Rigot

par Sylvie Rigot
Mise en scène : Charles Kleinberg

Textes issus de Feux recueil de poèmes d’ amour écrit en 1935; plus exactement de proses lyriques reliées par le thème de l’amour. Amour qui s’impose à sa victime comme son destin...
Thème éternel, rebattu, que Yourcenar explore à travers un travestissement anachronique d’his-toires ou de légendes appartenant à l’origine à la Grèce antique .
Sylvie Rigot vous offre ainsi d’être à votre tour juges de Clytemnestre et de son crime, ainsi que spectateurs des vertiges de Sappho.

Du 8 au 17 novembre 2004 - Séances : 10h00 - 14h00 - 20h30

Scolaires : 5 €