Notice biographique
Né en 1969, licencié et agrégé en Philosophie
et Lettres, Christophe Van Rossom est un spécialiste des
questions de poétique moderne et contemporaine. Chroniqueur
au Mensuel littéraire et poétique, il enseigne lHistoire
de la Littérature et du Théâtre au Conservatoire
Royal de Bruxelles, mais aussi la littérature contemporaine
et la littérature belge à lULB, dans le cadre
des Cours dEté.
Auteur de nombreux articles et études parus en revues ou
dans des volumes collectifs, il est membre du comité de rédaction
de la revue LEtrangère.
Il a également publié un essai sur Mallarmé,
Mallarmé, facile ? (La Renaissance du Livre), un volume
qui rassemble un choix important de ses notes critiques, A Voix
haute (Editions de lAmbedui), ainsi quune monographie
consacrée au poète Jacques Crickillon, Jacques Crickillon
: La vision et le souffle (Editions Luce Wilquin) et, un
essai consacré à Marcel Moreau :
Marcel Moreau : livresse et linsoumission
(paru aux Editions Luce Wilquin à lautomne 2004 dans
la nouvelle collection " L'Oeuvre en lumière ")
et vient de publier aux Editions William Blake & Co une réflexion
sur le personnage dAthos dans la trilogie des Mousquetaires
de Dumas, intitulée Pour saluer le Comte de La Fère.
Le prix Littéraire biennal Emmanuel
Vossaert destiné à l'auteur d'un ouvrage
en prose ou en vers, -et plus spécialement pour un essai
de caractère littéraire -,vient de lui être
attribué le 14 janvier 2005 à l'occasion d'une cérémonie
au Palais de l'Académie Royale de langue et de Littérature
françaises. Il récompense ses essais sur Marcel Moreau
et Jacques Crickillon parus aux éditions Luce Wilquin, dans
la collecion " L'Oeuvre en lumière ".
Le jury était composé de Claudine Gothot-Mersch,
Paul Delsemme et Philippe Jones.
Extrait de l'argumentaire du jury :
dans ses deux essais publiés dans la nouvelle collection
" L"Oeuvre en lumière ", l'un sur Crickillon,
" Jacques Crickillon : la vision et le souffle ", l'autre
sur Moreau, " Marcel Moreau : l'insoumission et l'ivresse ",
Christophe van Rossom exerce un art de la critique déjà
mûr qui se réfère aux plus incontestables modèles.
Il pratique une lecture de l'empathie lucide.
Van Rossom écrit sur ce qui le requiert entièrement,
mais une fois acquise cette adhésion qui est le point de
départ de sa démarche, il met en oeuvre un appareil
d'analyse où philosophie, psychanalyse, linguistique, et
autres voies du savoir moins répertoriées contribuent
à déployer les potentialités du texte et à
en déceler les multiples dimensions.
Il se nourrit des meilleurs guides, Starobinsky, Bonnefoy, surtout
Blanchot pour reconnaître aux oeuvres qu'il aborde leurs exactes
ambitions et leurs réels accomplissements....
**********
|