Réservations : 02/ 640 46 76 |
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Marc Weidemann ( auteur et metteur en scène) Elle est jeune, elle est belle, mais elle... Pense ! Fille, nana, femme, peut-être mère, panthère, douce, agressive, un peu folle pour certains, elle a... les dents du bonheur ! Et elle croque la vie, raconte la sienne, sans doute celle de toutes les femmes du vingt-et-unième siècle, par un regard perçant, des mots drôles et acides, des coq-à-l'âne qui jonglent avec les émotions et avec vos nerfs... Peut-être. La vision panoramique d'un monde où draguent : amour, valeurs, famille , boulot , amis, solitude, fête, enfants, ancêtres ont changé... Elle a décidé de mordre tout cela sans complexe ! Et la comédienne Frédérique Panadero (que l’on a déjà vue au Théâtre Littéraire de la Clarencière) joue ce personnage , bien décrit par l’auteur, avec un dynamisme percutant. Elle s’agite en scène, marche de gauche à droite , de droite à gauche pour bien indiquer dans quel état se trouve son personnage. Elle nous fixe intensément de son regard tendre, violent, émouvant, triste, perdu, heureux. Elle pianote parfois sur le beau piano blanc posé sur la petite scène du théâtre. Elle est intense, naturel et sincère dans son jeu. Marc Weidemann , l'auteur du « Cri » ( joué il y a quelques semaines encore au Centre Culturel d’Evere) renouvelle ici l'expérience du seul en scène, pour une comédienne cette fois. Marc Weidemann : Mais ce n'est plus un regard autobiographique. Je me sers ici d'une jeune actrice talentueuse pour passer un message d'optimisme, d'ouverture d'esprit et, parfois, de cynisme. Mais notre monde, notre famille, notre histoire à tous, ne sont-ils pas confits de ces ingrédients? Mes mots sont toujours aussi maîtrisés et j’ai voulu faire la part belle au texte. Je suis heureux et fier d’avoir rencontré cette jeune comédienne à Avignon . C’est elle qui m’a inspiré dans l’écriture de cette pièce qui ne fait nullement allusion – je le répète encore - à sa vie personnelle. J’ai inventé ce personnage. D’accord ! La belle Frédérique Panadero , dotée d’une sacrée personnalité et d’un physique des plus plaisants, sert avec bonheur la pièce. Elle est pétillante et croque avec ardeur la vie à pleines dents… sur scène mais aussi dans …sa vie car elle est amoureuse d’un beau jeune homme. Et c’est tant mieux ! En plus, elle est terriblement sympathique et joyeuse. Marc Weidemann : J’aimerais encore ajouter que ce personnage que joue Frédérique est féminin jusqu’au bout des doigts. Je partage l’avis de l’auteur/metteur en scène. Un texte aux abords romantique, drôle, humain, coloré, tendre et passionné. Ne manquez pas d’aller applaudir la jeune comédienne, et pourquoi pas, de faire sa connaissance à l’issue de la représentation . Elle en sera ravie et… vous aussi ! |
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A Pleines Dents ! |
Nathalie Garnier fait un mètre 58 au garrot. |
Muriel Hublet |
C'est depuis hier soir que Nathalie Garnier débarque dans vos vies et semble tout chambouler ! Enfin... Nathalie Garnier n'est pas ce qu'elle est ! En fait ne l'appelez pas Nathalie, car son nom dans la « vie de tous les jours » est Frédérique Panadero, un petit bout de femme super pétillante, qui porte la « joie de vivre » sur son visage. Depuis hier, Frederique interprète donc le rôle de « Nathalie », dans la pièce « A pleines dents », un nouveau « seul en scène » de Marc Weidemann, joué pour quelques jours à La Clarencière.
Ne vous y trompez pas... Même si elle n'est pas beaucoup plus grande que les trois dernières pommes qu'elle vient de croquer... A pleines dents, évidemment (c'est bien vous suivez quand même !), le regarde de Nathalie n'est pas celui d'une blonde « victime de la mode ». Le regarde de Nathalie est celui d'une femme aux opinions bien tranchées sur la vie féminine et la sienne en tout premier lieu ! Tout la passionne, la bouleverse, la révolte... Son sang est fait d'une lave en pleine ébullition et son visage d'un sourire qui semble à toute épreuve ! Et puis... Il y a « La chose », et cette « Chose », si mystérieuse qui vient vous titiller l'esprit durant toute la durée de la pièce, semble à l'origine du « Tout ». Nathalie c'est aussi la femme dans toute sa splendeur, tantôt « enfant » elle vous émeut, tantôt « femme » elle vous bouleverse, tantôt... Un peu rayon de soleil peut-être, puisque celle-ci vous amènera évidement à vous poser des questions sur la vie et tout ce qui fait nos matins et nos lendemains.
Mais la pièce ne se résumant pas, fort heureusement, au résumé de l'E-rédacteur que je suis, et c'est sans doute en sachant prendre le temps d'analyser cette fin si surprenante qui ferme la pièce que vous comprendrez que certains mots ne se résument pas ! Mais l'info ici transperce d'intérêt... Fréderique Panadero est une jeune comédienne, certes, mais avec déjà quelques années de jeu professionnel derrière elle. Elle interprète ici son premier « Seul en scène », une expérience que Marc Weidemann a absolument tenu à construire tout autour d'elle, façon « faite main », comme il le dirait lui-même. Comprenez que l'auteur s'est posé, qu'il a observé, qu'il a été touché et ému... Et que le fruit de cette jolie rencontre, au festival d'Avignon, a finalement donné naissance à cette pièce.
Mais n'allez pas vous y méprendre... Le « seul en scène », qui semble devenir la carte de visite de l'auteur, est un filet parfois bien difficile à aborder. Tantôt le plus beau des instants, avec la fierté et la douce frénésie d'interpréter seul un rôle sur scène, tantôt avec la difficulté de n'avoir personne à qui se raccrocher en cas de chute. Mais Frédérique Panadero ici s'en sort avec les applaudissements du public et trois rappels lors de la Générale publique. La comédienne aborde l'exercice avec souplesse, inquiétude et passion. Des qualités qui ne sont pas sans rappeler le jeu parfois « aérien » de Jean-Noël Delfanne qui, pour une fois, s'il ne fait pas partie de l'aventure de celui qui est devenu son compaire, reste tout de même de la fête puisque la pièce lui est dédiée ! En fait « A pleines dents » est dédiée à Jean-Noël Delfanne et à toutes les femmes ! Et ça rime en plus...
Marc Weidemann signe ici sa deuxième œuvre de manière remarquable... On lui avait parfois reproché « l'auto-proclamation » d'auteur et de metteur en scène. Un joli pied de nez donc aux vilaines langues... Toute la difficulté ici, pour l'auteur, étant d'écrire le rôle bouleversant d'une femme jusqu'au bout des ongles, personne dessinée au pinceau non par les doigts d'une fée, mais par celui d'un homme, être humain de qui plus est ! Et si vous souhaitez lui poser la question, à savoir de quelle formule magique il a ici usé pour donné naissance à cette gentille petite muse au visage pétillant de vie, ben déplacez-vous... Et n'oubliez surtout pas qu'il ne vous reste plus que ce soir, puis les 25, 26 et 27 octobre pour admirer l'œuvre. Et puis pour ceux qui n'auront vraiment pas le temps de se déplacer, pas de panique, la pièce sera rejouée en décembre, les 20, 21 et 22, toujours à La Clarencière. Et puis le jeudi 7 février au "Rideau rouge" de la ville de Lasne.