Comédie musicale
“ Et toujours renaît la vie ... “

de et par Agnès Bouvel
Petite notice biographique
Agnès Bouvel, liégeoise d’origine, habite Woluwé-Saint-pierre?

Elle a mené une carrière commerciale dans l’étude de marché à Bruxelles : techniques de créativité appliquées à des discussions de groupe réunissant toute espèce de public. Le rêve de l’écriture a hanté toute sa carrière professionnelle. Sitôt celle-ci terminée, en 1995, elle a participé à des ateliers d’écriture et suivi des stages de contes.

Depuis lors, elle a écrit une série de courts récits qu’elle a dénommés “ contelles “.

(Il faut signaler que ces contelles ne sont pas destinées à un public d’enfants mais à des adolescents et des adultes).

En avril 1999, l’Association Culturelle internationale “ Arts et Lettres de France “ lui décerne deux prix visant respectivement le conte “ Changement de peau “ et la nouvelle “ Le Conservatoire des Bons Sentiments “.

En décembre 2000, oles Réserves Naturelles de Belgique - R.N.O.B. parraine la sortie de son CD “ terre Enchantée “.

En octobre 2002, son premier recueil comportant dix contes et nouvelles sera édité par Weyrich Editions.

E. Mail : Agnes.bouvel@belgacom.net


 
Un regard extérieur sur les contelles d’Agnès Bouvel
Un conteur qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle, dit-on en Afrique : l’art du conte, cv’est la référence aux mythes mystérieux qui ont nourri les civilisations en transmettant leur Tradition.

Pour grandir et faire de bons fruits, l’arbre a besoin de plonger profond ses racines. ela sans doute explique le retour en force récent du conte et des conteurs dans notrepaysage culturel et dans nos médias. Contes anciens, contes modernes, contes intemporels, sur des thèmes anciens ou nouveaux, ... L’imaginaire revient et l’invention n’a pas de limite, entremêlant mythes traditionnels et mythes inédits pour une nouvelle recherche de sens. Car le conte met en lumière lesréférences de la culture qui le porte.

 
Quelle culture pour le 3ème millénaire ?
Celle du plastique, de la technologie glacée, des êtres virtuels, de l’utilité et de la productivité à tout prix, ou celle des êtres de chair et de sang, qui sait écouter et faire parles les humains et les arbres, qui crée et imagine ?
 
Nature et humanité, créativité et imagination
les quatre mots qui qualifient le mieux les contelles, aussi délicieuses que profondes, d’Agnès Bouvel, tard venur à l’écriture après une carrière basée sur le dialogue inventif, qui la prédisposait à se tailler une place - et non la moindre ! - dans le renouveau du conte en Belgique.

Théo Mertens, toujours à l’affût de talents rares, ne s’y est pas trompé en produisant son premier disque * rendons-lui grâces de nous avoir révélé d’un même coup ces contes, d’un style aussi aigu, aussi personnel et aussi imprégné de poésie, et cette conteuse qui les met si bien en valeur.

* Terre Enchantée édité en décembre 2000 et parrainé par les réserves Naturelles de belgique : R.N.O.B.

 
La vision idéaliste d’Agnès Bouvel
Un écrivain-conteur filtre la vie, il est le magicien du verbe, le capteur d’émotions. Il est comme cette étoffe légère mais solide, l’étamine qui évacue le prosaïque, le vulgaire, la dérision, les faux-semblants. A travers lui, s’élabore un fluide vital dont il charge ses personnages.

Le fluide peut être :

- jaune-or tel que l’amour, la générosité, la créativité,

- rouge sang comme les passions premières,

- vert, celui de la métamorphose printanière,

- orange, et c’est la joie de vivre, simplement,

- bleu, couleur de renaissance, d’accomplissement.

L’écrivain-conteur rêve d’avancer le visage nu, non masqué.

Il rêve que chacun puisse communiquer sa joie, partager ses pleurs, délivrer sa peur - sans fausse pudeur -, pour chercher ensemble la meilleure voie, devenir fort et vrai, être humain enfin !

 
Ce qu’on en dit ...
L’été sorcier d’Agnès Bouvel,

Dans ce recueil de “ contelles “- (à paraître en octobre 2002 aux Editions Weyrich)-, Agnès Bouvel fusionne prose et poésie, orature et littérature, et susurre le dit dans l’écrit. Ce faisant, elle pratique une sorte d’eugénisme linguistique, tant les mots sont savamment choisis.

Les récits foisonnent de fabuleuses métamorphoses, d’amours éperdus, de décrets fantasques et de jardins secrets où les fleurs ont une mémoire. La flore et la faune, de nos régions aux Pyrénées, y sont présentes dans les moindres détails. L’infiniment petit est scruté avec savoir et passion; l’infiniment grand est entrevu avec une allégresse divinatoire.

Féé-sorcière de la parole, Agnès Bouvel conte l’été et l’avoir- été; elle retourne aux racines étiologiques du conte et rend celui-ci à celle qui l’a engendré - la femme ! Chantal Zabus.

(Angliciste et comparatiste de formation, Chantal Zabus est actuellement “ Professeur des Universités “ à l’Université de Parix XIII, où elle y enseigne la littérature anglaise et du Commonwealth ainsi que les “ Women’s Studies “ (études-femmes). Elle est également l’auteur de The African Palimpsest (1990), Le Secret : motif et moteur de la Littérature (avec Jacques Derrida, 1998), Changements au féminin en Afrique noire (2000) et Tempests after Shakespeare (2002).