Théâtre contemporain |
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Moulins à Paroles
(Talking heads, traduit chez Actes Sud)
Monologues d'Alain Benett
Par : Ariane Thymour Smith
Mise en scène : Carole Baillien
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Le livre " Moulins à paroles " d'Alain Benett est un petit bijou d'écritures oscillant entre la comédie et la tragédie.
Trois monologues racontent la tranche de vie extraordinaire de trois femmes ordinaires.
L’une, femme de pasteur est alcoolique et adultère, la seconde passionnée par son voisinage et la rédaction de lettres a la plume des plus acérées et la troisième est une actrice généreuse qui ... en effet, se donne.
Drôles, touchantes, douces amères et terribles à la fois... nous les découvrons dans 3 magnifiques monologues issus du Moulin à Paroles/Talking Heads d’Alan Bennet, "Un lit parmi les lentilles,
Une femme de lettres et La chance de sa vie " tirés de Moulins à Paroles.
Entre le rire des petits faits vrais qu'on se risque à raconter et les larmes
des tragédies qu'on parvient à peine à couvrir…, on apprend vite ici que
"la vie, c'est généralement quelque chose qui se passe ailleurs."
Alan Bennett.
L'auteur : Auteur réputé pour la télévision britannique BBC, Alan Bennett a d'abord commencé sa carrière en tant que comédien pour ensuite devenir scénariste, auteur de pièces de théâtre et de romans. Auteur d'oeuvres autant humoristiques que controversées, Alan Bennett est un réel chroniqueur des moeurs de l'Angleterre d'aujourd'hui.
Tout public : Les jeudi 19, vendredi 20 et samedi 21 avril 2018 à 20h30
P.A.F. : 15 € - étudiant : 10 € - Article 27
: 1,25 €
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Théâtre musical |
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Alma Mahler, la grande Veuve
Texte de Jean-Claude Humbert
Interprétation : Sophie de Tillesse et Jean-Claude Humbert
Mise en scène : Daniela de La Hoz
Production : Théâtre Hall - Genève
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" ... Non, je ne suis pas antisémite. Sinon, je n’aurais pas épousé deux Juifs. Et quand j’ai dit au premier, Gustav, Gustav Mahler, d’ailleurs converti au catholicisme pour pouvoir diriger l’opéra de Vienne, quand je lui ai dit, donc, à mon premier mari, que sa musique n’était que celle d’un sale petit Juif, c’est vrai que je n’aurais pas dû, je regrette, j’ai dit ça sous le coup de la colère, je ne le pensais pas réellement, j’aurais dit de la même façon à un autre que sa création n’était que celle d’un sale petit catho intégriste, d’un sale petit protestant sec et borné, d’un sale petit boche nazi, d’un sale petit aristo facho ou d'un pauvre petit connard d’Autrichien dégénéré, je ne le pensais pas, enfin je ne pense pas que je le pensais, c’est parti tout seul... !
https://www.youtube.com/watch?v=wXB3zQuh4rM
Elle a vécu le déclin de l’empire austro-hongrois, la montée du nazisme et finalement l’exil.
Aux bals, fêtes viennoises et champagne - plus tard ce sera la bénédictine - ont succédé l’errance, la vieillesse et la solitude. Alma, dans son appartement new-yorkais de deux pièces, vieille et alcoolique, glisse doucement vers la folie et la mort, au rythme des souvenirs et des apparitions qui ont jalonné son existence.
Bien qu’elle ait perdu ses amis, ses amants, ses maris et trois de ses enfants, sa vie n’est pas qu’un champ de désolation, elle a été éclairée par d’innombrables et brûlants instants de bonheur. C’est elle qui le dit.
Élue et exclue, admirée et détestée, elle connaît la gloire et le rejet, l’adulation et l’indifférence.
Alma est double, faite de noir et de blanc, des couleurs qui chez elle ne se mélangent pas. Elle assume, elle encaisse, ce n’est pas une âme grise.
Le côté obscur de la forte et intrépide Alma la montre obsédée par le sexe et le souci de paraître, lui fait dire des horreurs sur les Juifs, ne pas savoir qui est le père de ses enfants. Son côté lumineux la présente belle, intelligente, cultivée et spirituelle, épousant deux Juifs et permettant à l’un d’eux d'échapper au camp de concentration. On la traite de femme fatale, ogresse, nymphomane, ambitieuse, opportuniste, walkyrie enflée buvant comme un trou. Inversément on en fait une idole, une muse cultivée, une grande dame, on la compare à un sphinx.
La Grande Veuve, comme l'appelait Thomas Mann, a deux amours : la musique et les hommes. Celle-là ne lui apportera pas la reconnaissance qu’elle mérite et elle aimera ceux-ci dans la mesure où elle peut déceler en eux du talent, ou pour le moins une carrière prometteuse. Ses amants seront des compositeurs en vue, des peintres célèbres, ses trois maris un grand compositeur, l’architecte du Bauhaus et un écrivain de renom. Alma est femme de génies.
Tout public : Les mercredi 25, jeudi 26, vendredi 27 et samedi 28 avril 2018 à 20h30
P.A.F. : 20 € - étudiant : 10 € - Article 27
: 1,25 €
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Lecture musicale et poétique |
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Intimes dissemblances et confidences
Lecture romanesque, musicale et poétique
Auteur : Douchka van Olphen
Interprétation : Marie-Gaëlle Janssens-Casteels, Anne Van Rymenam et Pascal Guéran
Mise en scène : François Mairet
Editions : Académia
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« Marianne, Hélène, Juliette. Trois femmes, trois générations. Le lien filial tisse entre elles une étoffe aux couleurs singulières. Chacune jeune fille à son heure, chacune embrassant son destin au travers de son époque et de son héritage familial. Chacune se dévoile au lecteur dans son vécu de femme mais aussi de mère, de fille, de compagne d’un homme. Chacune pour elle seule mais aussi l’une pour l’autre, telles les perles d’un même collier. Douchka vous invite dans les méandres de vies, qui pour chaque lecteur, lectrice, vient faire résonner l’écho de questions inhérentes au fait même d’exister. »
Intimes Dissemblances est un roman écrit paru en septembre 2016 aux éditions Academia.
La lecture des extraits ouvrira une fenêtre sur les personnages principaux du roman.
Le tout est accompagné de la musique, présente dans le roman, et de textes poétiques qui amènent réflexion et émotion.
Douchka van Olphen est née en France et vit en Belgique depuis 1989. Maman de deux enfants, elle est licenciée en sciences politiques. Après un début de carrière dans la publicité, elle s’est orientée vers le secteur associatif pour lequel elle travaille encore. Elle a écrit deux romans : « Intimes dissemblances » (2016) et « Flora ! » (2017), publiés aux éditions Academia (Louvain-La-Neuve). Elle écrit également de la prose et des poèmes dont une partie est publiée sur son site www.ecriturevivante.be. À travers son écriture, Douchka parvient à raconter avec simplicité ce qui est difficile à dire, à voir, à ressentir. Elle met en mots les relations entre les individus, donne forme et couleur aux non-dits. Elle écrit la vie sans se détourner des difficultés : en donnant un sens à la laideur, une place aux peurs et un temps à la beauté qui se trouve dans une infinité de détails du quotidien.
Tout public : Les mercredi 23, jeudi 24 et vendredi 25 mai 2018 à 20h30
P.A.F. : 15 € - étudiant : 10 € -
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